Bulletin n°07 – Les ateliers

Le Bulletin n°07 (Décembre 2006) :

En 1891 fut créée l’École Nationale d’Ouvriers et de Contremaîtres de Cluny, qui devait devenir École d’Arts et Métiers en 1901. Les locaux techniques hérités de l’école précédente, fondée en 1866 par Victor Duruy, ministre de l’Instruction Publique, étaient très peu développés et occupaient principalement le Farinier de l’ancienne abbaye.

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Bulletin n°06 – Marc Fontaine

Le Bulletin n°06 (Mars 2006) :

Marc Fontaine, dit le Fonfon, est né à Rosny-sous-Bois en 1919. Il a passé sa jeunesse à Reims où son père était entrepreneur de menuiserie.

Après l’École Normale d’Instituteurs de Châlons-sur-Marne, il a été reçu au concours de l’École Normale Supérieure de Saint-Cloud où il a suivi la formation de professeur d’enseignement du secondaire. Il en est sorti major.

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Bulletin n°05 – Les écoles de l’abbaye : du collège des bénédictins aux Arts et Métiers (Chantal Clergue)

Le Bulletin n°05 (Janvier 2005) :

On sait peu de choses sur le collège que les bénédictins avaient mis en place dans l’abbaye; voilà ce que nous rapporte le maire Dumont en 1800 : « Ce collège doit figurer sur la liste comme étant le plus florissant. (…) Il y avait ordinairement une cinquantaine d’élèves. Quatre bénédictins étaient spécialement affectés à l’enseignement des langues française et latine, de l’histoire, de la morale et de la politique. Les études y étaient gratuites et elles duraient huit ans. »

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Bulletin n°03 – Correspondances de Jean Michaud

Le Bulletin n°03 (Mars 2003) :

Nous vous proposons de découvrir, à travers ses correspondances, un directeur de l’École de Cluny : Jean Michaud (Cl.22). Un directeur qui, de 1960 à 1969, s’employa à vanter les mérites du travail ou du port de la cravate. Un directeur surveillant ses élèves comme ses propres enfants. Mais aussi, un directeur fier de son École et de ses valeurs.

Voici donc deux lettres qui permettent de cerner le caractère de ce « personnage », et qui rappelleront bien des souvenirs aux Gadz’Arts des années 1960 !

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De la « boîte à fumée » à l’ENSAM

1. Les débuts de l’École, le Consulat et l’Empire (1780-1830)

En 1780, le duc de Liancourt (1747-1827) conçut le projet d’une école qui dispensait l’enseignement élémentaire et un savoir technique en s’inspirant de ses voyages en Angleterre où ce type d’écoles existait déjà.

Ce fut donc le début de la Ferme de la Montagne où l’on formait des jeunes au travail de la faïence, du tissage.

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Naissance et Évolutions des Traditions

Avant-propos

Le but de ce texte n’est pas de discuter de la pertinence des Traditions aux Arts et Métiers aujourd’hui, encore moins de faire part d’une opinion sur ce mouvement de pensée et ce mode de vie.

Les Traditions ne se limitent surtout pas à la seule période de leur transmission, sinon cette période n’aurait pas de raison d’exister. Cette réduction se trouve trop souvent dans les textes.

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Les Gadz’Arts et les Arts

Il est à noter que certains anciens élèves se sont illustrés dans des domaines forts différents de ceux dans lesquels ils étaient formés à savoir les arts mécaniques.

Nous pouvons citer parmi ceux-ci Jacques Esterel (Cl 1935) de son vrai nom Charles Martin qui a réussi à imposer son nom dans le monde de la mode. Il naît en 1918. D’une famille d’industriels il est rentre à Cluny en 1935. C’est en 1953 (après avoir travaillé dans la production comme en attestent ses 72 brevets relatifs aux machines-outils !) qu’il ouvre une maison de couture rue du Faubourg Saint-Honoré. Il se distingue par son fameux « Vichy rose » qui l’amènera notamment à concevoir, au côté de Jacques Charrier, la robe de mariée de Brigitte Bardot. Il parcourt le monde entier pour promouvoir ses collections, dévoilées jusqu’en Union Soviétique. Il sera également connu comme chansonnier.

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Les Gadzarts et la Politique

Michel Destot (Li 164)

Il n’était pas fréquent de voir des Gadzarts s’intéresser à la vie politique. Ceux qui furent élus députés ou sénateurs au XIXe siècle étaient pour la plupart des industriels qui avait conquis la mairie locale. Henri Flaud (An 1830) fut élu député de Paris, il était le célèbre fabricant de pompe à feux, très importants pour une ville comme Paris.

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